14.1652083 -16.0757748999999425

Kaolack

Population: 9,60,875
Landmass: 5,357 km sq.

La région de Kaolack faisait partie de l’ancienne région du sine-saloum en compagnie de fatick. Le 7 février 1984 fut décidée la suppression des régions naturelles et la création de 10 régions à la place. Le département de Kaffrine (maintenant région également) fut par la suite retiré de la région de Kaolack avec la réforme du 10septembre2008 qui fit passer les régions au nombre de 14. Le ressort territorial actuel, ainsi que le chef-lieu des régions, départements et arrondissements sont ceux fixés par ledit décret qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires.

Limitée au nord et à l’ouest par la région de Fatick, au sud par la République de Gambie, au nord-est par la région de Diourbel, à l’est par la région de Kaffrine, la ville de Kaolack se trouve à 192 km à l'est de la capitale du Sénégal(Dakar), par la route nationale N1. Elle s’étend sur une superficie de 5357 km2, soit environ 2,8% du territoire national. Elle se situe ainsi entre la zone sahélienne sud et la zone soudanienne nord en constituant avec les régions de Kaffrine, Fatick et Diourbel le cœur du bassin arachidier. Kaolack, chef-lieu de la région éponyme, est un port fluvial et l'une des plus grandes villes du Sénégal.

Les localités les plus proches sont Sibassor, kabatoki, kahone et Koutal en rapport avec sa position de carrefour.

La région de Kaolack faisait partie de l’ancienne région du sine-saloum en compagnie de fatick. Le 7 février 1984 fut décidée la suppression des régions naturelles et la création de 10 régions à la place. Le département de Kaffrine (maintenant région également) fut par la suite retiré de la région de Kaolack avec la réforme du 10 septembre 2008 qui fit passer les régions au nombre de 14. Le ressort territorial actuel, ainsi que le chef-lieu des régions, départements et arrondissements sont ceux fixés par ledit décret qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires. Depuis le redécoupage d'août 2008, la région est divisée en 3 départements :

La région de Kaolack est localisée entre 14°30 mn et 16°30 mn de longitude ouest et 13°30 mn et 14°30 mn de latitude nord. Le climat est de type soudano-sahélien avec des températures élevées d’avril à juillet (35°- 40°c) Le relief est essentiellement plat avec trois types de sols : les sols tropicaux ferrugineux lessivés, les sols hydromorphes et les sols halomorphes. Le réseau hydrographique est composé du bras de mer ‘’le Saloum’’ et des affluents du fleuve Gambie (Baobolong et Miniminiyang Bolong).  L’avancée de la langue salée a beaucoup contribué à la destruction du couvert végétal et à la pauvreté des sols. Il faut signaler l’existence d’une grande cuvette au cœur du vieux bassin qui subit chaque année des inondations.  L’insolation ou le nombre d’heures de soleil se situe entre un minima très rare de 05 heures /jour durant le mois de novembre et ceux d‘août et de septembre où les nuages et la pluie sont fortement présents et 10 heures/jour durant les mois de mars et d’avril.

HISTORIQUE

A sa naissance au milieu du XIXème siècle, la ville de Kaolack correspondait à une escale. Celle-ci étant rattachée au pays d’administration directe. L’escale est définie comme un espace bâti autour d’une gare routière, maritime ou ferroviaire avec des activités économiques et commerciales connexes. Le village indigène se dressant en face de l’escale n’était pas pris en compte dans le processus d’expansion territoriale. Cependant une partie  du lotissement lui sera consacré dès juin 1860 par le conseil d’administration de Gorée. Tandis qu’un arrêté réglementait juridiquement l’attribution des lots de terrains permettant à ces derniers d’occuper un cadre de vie normal. La ville de Kaolack est une création coloniale qui a trouvé sur place le village de Ndagane aujourd'hui vieux quartier de la ville. Kaolack est un important nœud de communication.

Grâce à son port sur le Saloum, la ville a longtemps vécu au cœur de la production et de l'exportation de l'arachide.

Kaolack a été et est encore dans une grande mesure un centre important du transit de l'arachide, culture de rente du Sénégal. Autant dire que la ville a été durant longtemps l'une des plus importantes du Sénégal.

Kaolack est situé dans un royaume ancien qui s'appelait le Saloum. La ville a été bâtie dans un site caractérisé par une forte rétention de sel. Le bras de mer du Saloum est la cause de cette rétention et depuis longtemps une société spécialisée dans l'exploitation du sel détient le monopole dans la région.

La ville fut donc un centre de transit important dans le commerce de l'arachide et du sel. La construction du chemin de fer a contribué à rapprocher cette ville du bassin arachidier. Les îles du Saloum offrent un charme impressionnant à travers sa faune et sa flore variées, un chapelet d’îles, d’îlots et de méandres ; le Parc National du Delta du Saloum se caractérise par la diversité et la richesse de son écosystème

Le royaume du Saloum assez réfractaire à la présence européenne a cependant accepté sous la crainte d'une répression la construction du fort de Kaolack sous Pinet-Laprade. Le fort bâti près du bras de mer du Saloum était le cœur d'un territoire français au sein du royaume du Saloum. Lors des guerres de résistance des souverains locaux, Maba Diakhou Bâ, souverain musulman de Nioro du Rip (actuellement département de la région de Kaolack) et Lat-Dior Diop souverain du Cayor en exil, attaquèrent le fort de Kaolack.

D’après le dernier recensement général de la population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE 2013) la région de Kaolack compte 960 875 habitants avec 50,6 % de femmes contre 49,4% d’hommes. Cette population est inégalement répartie dans l’espace : le département de Kaolack a une densité de 212 habitants/km², celui de Nioro 306 habitants/ km² et celui de Guinguinéo 61 habitants/ km². Elle est également très jeune (plus de 60%). Les ethnies les plus représentées dans la région sont les wolofs avec plus de 60% de la population suivi du groupe halpulaar avec plus de 20%, les sérères environ 10%. Il existe en outre des ethnies minoritaires comme les bambaras, les maures, etc. Kaolack est ainsi la quatrième région la plus peuplée du pays après celles de Dakar, Thiès et Diourbel.

La région est essentiellement agricole, 65% de la population active s’adonnent à l’agriculture. Les cultures sont diversifiées : arachide, céréales (mil souna, sorgho, maïs, riz), niébé, fonio, sésame, pastèques et cultures maraîchères).

La situation de ville carrefour et de région à vocation agricole déterminent le type d’entreprises et la nature de l’emploi dans la région de Kaolack. Les emplois saisonniers et journaliers dans le secteur formel sont tributaires des activités essentiellement saisonnières des entreprises existantes. Les demandes d’emplois enregistrés dans la région ont subi une tendance baissière du fait de l’insuffisance des offres d’emploi et le manque de lisibilité du marché du travail. L’emploi informel, enregistré principalement dans le commerce et les activités des conducteurs de vélos-taxis, apparaît comme un palliatif au déficit d’emploi formel.

L’élevage est de type extensif au niveau de la région de Kaolack. Le cheptel est constitué de bovins, d’ovins, de caprins, d’équins, de porcins et de volailles. La région reçoit en transhumance du bétail venant des régions et des pays limitrophes du Sénégal. Cependant, se développent de plus en plus l’embouche bovine et ovine ainsi que l’aviculture.

La pêche qui concerne celle continentale et maritime est pratiquée timidement dans la région. Pour ce qui est de la pêche continentale, elle est pratiquée au niveau du Baobolong, du Miniminiyang Bolong et dans la Vallée de Koutango, tandis que la pêche maritime se mène dans le bras de mer « le Saloum ». Le volume des captures diminue d’année en année du fait de la dégradation du milieu marin. Les prises portent sur de petites espèces comme les crevettes, les ethmaloses, les tilapies, les mulets, etc. La région s’appuie sur les autres régions pour satisfaire ses besoins en produits halieutiques.

Concernant les Ressources forestières, les contraintes d’ordre anthropique et/ou naturel que sont: l’avancée des tannes, les feux de brousse, le phénomène de l’érosion hydrique, les défrichements clandestins à la recherche de nouvelles terres agricoles et la pauvreté ont contribué à de fortes pressions sur les ressources forestières de la région de Kaolack. Ainsi, il est observé au niveau de la région une dégradation des ressources forestières et fauniques, des sols et du cadre de vie. L’exploitation forestière concerne principalement la récolte des produits de cueillette, la production de charbon de bois et de bois de chauffe.

En tourisme, le manque de façade maritime fait que ce secteur au niveau de la région n’est pas très dynamique. Sa situation de ville carrefour fait qu’on y trouve quelques réceptifs composés en majorité d’auberges. Au niveau régional on trouve deux (2) types de tourisme :

  • · Le Tourisme de chasse : cette activité est très développée dans la région qui compte des zones amodiées. La région possède aussi une faune riche et variée (avifaune et grande faune).
  • · Le tourisme culturel et religieux : Le patrimoine historique et les manifestations culturelles et religieuses de la région sont nombreuses, variées et doivent être exploitées afin de permettre à ce produit d’être plus attractif.

L’industrie, en léthargie, occupe une part assez faible dans l’économie régionale. Elle est portée principalement par la Suneor, la COPEOL (ex Novasen) et la Nouvelle Société des Salins du Saloum.

La région dispose de ressources minières liées aux différents types de sol (latéritiques, (hydro morphes et halomorphes).

Le secteur de l’artisanat, malgré les difficultés liées au manque d’équipements, à une formation professionnelle déficiente et à une morosité du marché, reste dynamique et performant et joue un rôle important dans l’économie régionale.

Kaolack a un réseau routier assez dense, il s’étend sur 1 677 km et permet à la région d’être accessible. Le développement des vélos-taxis ces dernières années joue un rôle important dans le transport urbain et intra régional. La modernisation du transport maritime et fluvial contribuerait pour beaucoup au renforcement des échanges entre la région et les régions sud du pays d’une part et certaines localités de la région de Fatick.

Les activités commerciales sont le poumon de l’économie régionale, c’est le secteur le plus dynamique. Le développement du commerce dans la région date de l’ère coloniale avec la commercialisation de l’arachide. La position géographique de la région lui confère une place stratégique dans les échanges car elle constitue un passage obligatoire vers les régions du Sud et du Sud-Ouest mais également vers les pays tels que la Gambie, le Mali, la guinée Conakry et la Guinée Bissau. Aujourd’hui, le commerce commence à prendre de nouvelles dimensions avec l’entrée en force des clients maliens qui viennent se ravitailler surtout en sel.

Pour ce qui est de l’hydraulique rurale, elle a connu une évolution jusqu'à atteindre un taux global d’accès à l’eau potable assez satisfaisant au niveau de la région (98,41%). Cette augmentation est obtenue grâce à l’appui des partenaires à travers des projets et programmes. La qualité de l’eau, qui varie en fonction de la profondeur et du lieu de captage, est la première contrainte du sous-secteur dans la région constituant ainsi un facteur limitant pour l’alimentation en eau des populations par son impact sur la santé ainsi que pour le maraîchage. Cependant, des actions sont en train d’être menées pour améliorer l’offre et la qualité de service.

S’agissant d’Education et de Formation, la région de Kaolack a l’avantage d’être assez bien pourvue en infrastructures éducatives. Le secteur éducatif prend en compte le préscolaire, l’élémentaire, l’éducation spéciale, l’enseignement moyen, le cycle secondaire et l’enseignement professionnel et dans un futur proche le supérieur avec le projet de construction de l’Université du Sine Saloum El hadj Ibrahima NIASS(USSEIN).

Dans le secteur Sanitaire, la région compte un (01) hôpital régional (type 2), quatre (04) districts sanitaires, quatre (04) centres de santé et soixante-dix-huit (78) postes de santé. Quant au secteur privé, il occupe une place non négligeable dans le dispositif sanitaire de la région avec dix (10) cabinets médicaux, sept (07) cliniques médicales, quatre (04) dispensaires privés catholiques et trente-huit (38) officines privées. En outre, la formation initiale et continue du personnel paramédical est assurée par le Centre régional de Formation en Santé (CRFS). En dehors des postes de santé, la région est loin d’atteindre les Normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en ce qui concerne l’hôpital et les centres de santé. Cependant, la couverture moyenne en poste cache une inégale répartition au détriment du département de Nioro.

On ne peut pas manquer de parler d’Hygiène à Kaolack. L’année 2013 a été marquée par la densité des activités liées à l’ATPC (Assainissement Total Piloté par la Communauté) dans le département de Kaolack. Les principales activités techniques sont orientées vers la couverture des multiples événements religieux et de masse dans la Région.

S’agissant de la culture, cette dernière occupe une place de plus en plus importante dans la région qui est un carrefour car étant un passage forcé pour se rendre vers les régions orientales et sud et surtout les pays frères de la Gambie, du Mali, de la Guinée Bissau et la Guinée Conakry. De plus, avec ses potentialités énormes, elle engendre une diversité culturelle extraordinaire favorisée par la présence de plusieurs ethnies du Sénégal en l’occurrence les sérères, les wolofs, les toucouleurs, les peuls de la Guinée, les bambara du Mali, etc. Elle dispose aussi de sites et monuments qui n’envient en rien ceux des autres régions du pays.

La Religion

L’Islam                                                                                  

La Grande Mosquée de Kaolack, qui a été commencée avec le guide de la confrérie tidjane des Niassène, Baye Niass, est aujourd'hui le cœur d'un grand quartier : Médina Baye. Elle a été inaugurée Vendredi 26 février 2010. Ce quartier abrite la famille du marabout tidjane décédé en 1975. Chaque année à l'occasion de la célébration de la naissance de Mahomet (psl), la ville de Kaolack voit une grande affluence de fidèles dans le quartier religieux de Médina Baye.

L'actuel khalif de Médina Baye est Cheikh Ahmed Tidjiane Ibrahim Niass, fils de Baye Niass. L'Imam de la grande mosquée est un petit-fils de Baye Niass. Il s'appelle Cheikh Tidjiane Alioune Cissé. Il a succédé à son frère Imam Hassan Alioune Cissé décédé le 14 août 2008. Ce dernier-ci a été un membre très actif de la propagation des enseignements de la confrérie dans de nombreux pays comme la France, les États-Unis, la Gambie et beaucoup de pays arabes. Imam Hassan Alioune Cissé étant un grand intellectuel et un polyglotte, il était très régulièrement hors du Sénégal. La confrérie a construit de nombreuses infrastructures comme une clinique, des écoles, une pharmacie. Feu Mamoune Niass, fondateur du RP (Rassemblement pour le Peuple), parti politique issu de la gauche, est un fils de Baye Niass. Cheikh Mouhamadoul Amine également fils de BAYE NIASS était le consul du Sénégal à Djedah en Arabie Saoudite; Abdoulaye Mountakha petit fils de BAYE NIASS est Ministre conseiller auprès du PRESIDENT MACKY SALL. Le quartier de Médina Baye est l'un des rares lieux au Sénégal où se regroupent plus d'une vingtaine de colonies de nationalités différentes. Des Africains de l'Ouest (Nigeria, Ghana, Niger, etc) y sont présents en colonies, et aussi d'autres du centre, des Asiatiques et des Américains sont là-bas pour étudier le Coran, le soufisme et le Tidjania.

Le Catholicisme

Kaolack est le siège d'un diocèse catholique. La cathédrale de Kaolack a été appelée Saint Théophile Turpin. L'actuel et l’ancien archevêque du Sénégal, respectivement Mgr Benjamin Ndiaye et le cardinal Théodore-Adrien Sarr, y ont officié durant de nombreuses années, comme évêques du diocèse de Kaolack.

Le Sport est pratiqué globalement un peu partout dans la région par une population relativement jeune qui représente près des 60% de la population régionale. La région produit certes des talents dans beaucoup de disciplines. Leur nombre pouvaient être beaucoup plus important si la région était bien pourvue en infrastructures de qualité.

On note un grand déficit en infrastructures socio-éducatives dans la région et leur état de délabrement n’offre plus à la jeunesse de la région de Kaolack un cadre attractif pour la satisfaction de ses besoins en développement d’activités socioéducatives.

Politique locale

L’érection de Kaolack  en commune de plein exercice à partir de 1955 ouvre les pages historiques de la course vers la municipalité. Cette ville connaitra différentes approches de gestion conduite par les figures emblématiques du landerneau politique local, avec la mainmise constante et avérée des autorités de l’administration centrale ou étatique,  suivant le contexte politique et les opportunités économiques du moment.

La ville de Kaolack a connu des troubles de gestion durant presque toute la période qui a succédé l’époque coloniale avec la mise en place d’équipes municipales autochtones. Face à la recrudescence de ces « gestions malsaines », il était urgent de redéfinir les rôles afin que l’entreprise municipale puisse  revenir à une orthodoxie administrative louable. Un certain nombre de mesures furent prises dont la plus fréquente était l’installation de délégations spéciales.

       Tableau1 : Les Présidents de délégation spéciale (1959-1970)

      Identité  et fonction

           Durée du transfert de compétence

    Docteur Martin

               21 mai 1959- 14 mai 1960

   Docteur Mamadou Bâ

             19 juin 1963- 27 février 1964

   Préfet Babacar Diop

              28 février 1964- 9 mai 1964

   Préfet Wagane Faye

            13 novembre 1968- 28 février 1970

    

      Tableau 2 :   Les présidents du conseil municipal (1970-1990)

             Identité

               Durée de l’exercice des fonctions

        Amadou Cissé Dia

               22 février 1970- 25 février 1978

        Babacar Ba

               26 mars 1978- septembre 1978

        Diène Bacar Gueye

               20 novembre 1978- 25 novembre 1984

        Abdoulaye Diack

               25 novembre 1984-  25 novembre 1990

                 

Les Maires de Kaolack

  • · Ibrahima Seydou Ndaw
  • · Valdiodio N'diaye
  • · Thierno Diop
  • · El hadj Diène Bacar Guèye
  • · Abdoulaye Diack
  • · Ibrahima Bèye
  • · Daouda Faye
  • · Khalifa Niass
  • · Madieyna Diouf
  • · Mariama Sarr(en cours)

La ville est rattachée au réseau de l'Association internationale des maires francophones (AMF).

Par Ndeye Mosse Sy

4880
Lamine SAGNA
Gouverneur
4.50

  • Prise de fonction: 29 janvier 2015
  • Date d'anniversaire:
  • Accomplishments:
  • Patrimoine:
Biography
Lamine Sagna est un administrateur civil sénégalais de classe exceptionnelle. Il est, à ce jour, le gouverneur de la région de Kaolack. Et, comme la plupart de ses collègues, il a eu à servir l’Etat central dans plusieurs régions du Sénégal comme administrateur territorial. A la retraite de Moubarack Seck, Lamine Sagna fut nommé gouverneur de la région de Louga en 2012. Mais avant la capitale du Ndiambour (Louga), le gouverneur Sagna a eu à exercer ses fonctions dans la région de Matam comme préfet puis gouverneur. Il fut également préfet du département de Nioro.
Mots: Gouverneur Kaolack
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